...se balader sur mon site : http://sandrinebrossel.fr

dimanche 14 octobre 2012

JAMAIS (oh que c'est laid ce titre).

On aura beau faire tout son possible et même l'impossible, on ne rencontrera jamais la ligne d'horizon. Alors pourquoi regarder si loin ?

Et puis ? Et puis, c'est tout pour aujourd'hui. Beau dimanche à vous mes amis !

10 commentaires:

  1. Nous ne cessons, en ce moment, de croiser nos inspirations, Sandrine, ce matin, je n'ai pas vu plus loin que le bout de mon nez.

    La ligne d'horizon, on peut la peindre, toutefois, à défait de l'atteindre. La teindre ? D'autres que nous l'ont fait, n'est-elle pas bleue dans les Vosges ?

    RépondreSupprimer
  2. je file voir d'un clapotis de doigts sur le clavier où nos esprits inspirés se rencontrent ;-) Elle est verte dans le Nord, ou bleu ou grise, parfois fondue dans le brouillard, dans les Vosges, ça, je ne sais pas...

    RépondreSupprimer
  3. Oui, oui dans les Vosges elle est bien bleue !!! Je l'ai vue !!! Je l'ai vue !!!
    Même si on ne rencontre jamais la ligne d'horizon n'est-elle pas attirante pour les yeux comme un bel aimant porteur de rêves ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne sais pas, regarder l'horizon pour moi c'est comme regarder l'avenir et il ne me parait pas attirant, il me semble qu'il faudrait le redessiner maintenant, le labourer, le nourrir pour y semer des rêves qui germeront plus tard... Mais quels rêves, pour quel horizons ?

      Supprimer
  4. Quels rêves? N'est-ce pas à toi de les créer et de les semer sur ta ligne d'horizon? Mon optimisme me dit qu'il suffit de s'y mettre et même quand le ciel est bouché, il y a toujours partout dans le monde des gens qui croient et oeuvrent pour un avenir meilleur... Des gens biens, des petits insectes, des coquelicots... Il y en a à admirer aux quatre coins du monde... mais il faut un caillou dans la chaussure pour pouvoir les voir... :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me fiche de la ligne d'horizon, je n'ai plus envie de regarder à si long terme et je laisse le soins aux personnes à qui la vie à donner puissantes racines, tronc solide de changer le monde et de lui inventer un avenir.
      Je fais juste aveu de faiblesse, c'est tout. Je suis capable de regarder d'une saison à l'autre, consciente d'être tout juste coquelicot ou liseron, fragile et solide, capable de semis, ce qui reste un possible et c'est ma foi suffisant pour moi.
      L'appel de l'arbre ou de la forêt me laisse désormais pantoise. Ce ne fut pas le cas jadis, je l'admets. Mais c'est comme ci mon essence d'arbre m'avait quittée un triste jour dont j'ai enfin fait le deuil. L'avenir qu'on nous met sous le nez tout inquiétant, tout chargés d'impossibles, je ne vois pas comment moi, je porterai la force de changer le monde et les gens et je n'ai pas honte de ça, non, j'aime mes impossibles, mes fragilités, mes incapacités, car elles portent en elles d'autres trésors, d'autres possibles, c'est sur eux que je me concentre en ne regardant pas au loin.
      Le lointain désormais me panique, me tétanise, m’empêche parfois de vivre. Alors, pourquoi rester impuissante à ne rien faire et à croire que le remède pour aujourd'hui est aussi loin ? Je ne vois pas et ce n'est pas parce que je serais pessimiste au contraire je veux mettre toute ma joie à être en vie et mon enthousiasme à autre chose qu'à semer sur une ligne d'horizon que je ne rejoindrais jamais. Jadis je fus comme Don Quichotte, celui qui chantait la quête de Brel, précisément, mais vois tu ma chère Tilleul, je suis allée bien au delà de mes forces sans qu'aucun de mes rêves et de mes possibles fleurissent. Est-ce grave ? Non, en chemin j'ai trouvait autre chose, d'autres trésors et ce sont sur eux que je me concentre. Je suis devenue orpailleuse des choses de rien, tel est ma quête aujourd'hui, je laisse à ceux qui peuvent avancer sans force et sans armure le soin de changer le monde. Et tu peux y voir du pessimisme, moi j'y vois le courage d'être faible et fragile
      Et chemin faisant, il me semble qu'il en faut beaucoup de courage et d'optimisme pour être ainsi en ce monde... Je ne suis pas morte, mais je ne suis pas plus forte. Juste changée et mon regard n'est plus attiré par l'horizon...

      Supprimer
  5. Merci Sandrinette pour cette longue explication... J'aime ta phrase "j'aime mes impossibles, mes fragilités... elles portent en elles d'autres trésors, d'autres possibles, c'est sur eux que je me concentre en ne regardant pas au loin..." :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De rien il m'importait de te répondre ma toute chère Tilleul.
      J'aime aussi cette phrase, car, il m'en aura fallu du temps pour accepter ce que je ne pouvais changer.

      Supprimer