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lundi 12 novembre 2012

Inutile de composter ce matin.

le train de l'imaginaire reste à quai, ma valise remisée à l'heure des voyages inventés différés. Toute affairée à la question : comment vais-je renflouer mes caisses à l'avenir.
Car il n'y aura d'avenir qu'à ce prix là, qui est peut-être un peu trop cher payé, je ne sais pas encore j'ai pas encore tranché.
Oui je fais la grève pour l'amélioration de mes conditions de travail, je défile toute seule dans la salle à manger avec ma petite pancarte.
Je me demande si je vais réussir à négocier avec les autorités décidantes (à savoir moi) ou si elles vont décider de me fiche dehors et de déposer la clef sous la porte.
Les négociations dureront jusque mi décembre. Je me laisse le temps par respect pour les huit années passée plume à la main. Oui, samedi c'était mon plumiversaire.
Et parce que les questions d'argent peuvent être drôle aussi (Si, si !!), je vous livre une sublime idiotie de Nasredin Hodja :
Il y a profit à apprendre quelque chose de nouveau », se dit Nasrudin.
Il va trouver un maître de musique :
Je veux apprendre à jouer du luth. Combien cela me coûtera-t-il ?
— Pour le premier mois, trois pièces d'argent. Ensuite, une pièce d'argent par mois.
— Parfait ! Je commencerai le deuxième mois.

Allez, bon lundi à tous.

8 commentaires:

  1. Tu as raison, il vaut mieux en rire... Ton histoire me fait penser à la dame qui "achète" uniquement le pot gratuit (deux plus un gratuit)

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  2. Oui, l'humour me permet de mettre de la distance, peut-être qu'après il me servira de bouclier de carapace ou d'arme de défense ou de béquille, en attendant de pouvoir m'en passer, c'est tout ce que je peux faire. De toute façon, je n'ai jamais été une femme qui sache se plaindre et inspirer la pitié. Par le passé à chacune de mes petites et grosses galères à chaque fois que j'aurais eu besoin de consolation on m'envoyait paitre me reprochant entre autre, mais toujours en premier d'avoir perdu mon sens de l'humour. Un moment je me suis demandé si c'était lui qu'on aimait et non moi et puis, je me suis dis qu'au fond ça faisait déjà un truc appréciable chez moi. Eh oui !!

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  3. Que de soucis avec les sous pour vous mettre sans dessus dessous !!! En attendant mi-décembre ça n'empêche pas de te souhaiter un bon plumiversaire !
    Courage ma Belle ! Un bouquet de doux bisous !

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    1. Oh, je ne suis même pas sans dessus dessous, je suis même déjà très bien préparée à l'idée d'arrêter les frais. Je poursuivrais pour moi pour mes amis pour adoucir le court de la vie (à La Borges donc) pour le reste... Je réfléchis... Finir le trimestre et cesser, ou repartir pour un an si j'obtiens l'exonération que j'ai demandée... Mais même dans ce cas, je ne crois pas que je repartirai. Je ne suis ni utile, ni irremplaçable après tout et j'en ai marre de enfin de payer de ma personne et de mon porte monnaie pour exister et si je continue à ce train là, ça me rendra triste et je suis faite pour être heureuse, le bonheur me va comme une seconde peau !

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  4. Tiens, ça me rappelle que le seul roman que j'aie commencé à écrire commençait par le deuxième chapitre :-)

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    1. Voilà une excellente idée !! Pis ça changerait : toujours des premiers chapitres, c'est lassant à la fin enfin au début ;-)

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  5. La Sécurité sociale vous refuse les dépassements d'imaginaire ?

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    1. La sécurité Sociale ? J'espère que ce n'est pas une prémonition !!! Là, ce sont les impôts fonciers... Je vais peut-être être exonérée pour 2012? mais j'attend le courrier officiel du trésor public (public, c'est d'un drôle !!) En raison (pas logique) du statut que j'utilise pour avoir un numero de siret qui me permet de tenter de dégager de l'argent pour créer : une utopie !!

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