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jeudi 20 septembre 2012

Tentative d'explications

Alors voilà, outre le fait que j'ai un fonctionnement cérébral particulier que mon petit homme vous expliquera mieux que moi, je vis aussi des relations particulières avec mes personnages.
Je m'y attache, vraiment. Lorsque j'expose un petit bout de mon univers, on me demande parfois si je vends tel ou tel personnage, pour certains, je dis : 
-"Il faudrait que j'y réfléchisse"
Pour d'autres, bigre ! Je suis choquée. Ce serait comme vendre un de mes amis !! Ben oui. Carrément.

La relation la plus particulière, je l'ai tissée avec Pamphile (personnage qui a sa sculpture, il est là, haut dans la bannière et dans ma main (oh, un zeugme, y'avait longtemps que je n'en avais pas vu)).
Pamphile est toujours posé non loin de l'endroit où je travaille, je lui cause, lui lis parfois mes histoires. J'ai à son endroit développé une GROSSE culpabilité, car j'ai sacrifié ce personnage, fort sympathique, pour les besoins d'une histoire.
Cet homme là était un peu le fonctionnaire du récit : au service du public. Comme je connais intimement mes personnages et que je ne peux les écrire que lorsque je les connais dans les coins et les arrondis, je peux donc vous assurer et vous certifier qu'il était pétri de bonnes intentions et qu'il aurait dû avoir meilleur sort, mais voilà, ça aurait changé la face d'Améthyste (histoire enchâssée dans Rencontres), car bizarrement, dans mes histoires coulant de source, j'ai, le plus souvent, peu de pouvoir de décisions. Eh oui !

M'enfin là, j'ai décidé que trop c'était trop, que ce pauvre bougre avait le droit à une forme de résurrection et de trouver bougresse à son coeur, lui aussi. Voilà à quoi je travaille, par un détour capillotracté dont j'ai le secret : je ressuscite un personnage mort pour les lecteurs, mais toujours vivant pour moi !

Oui, l'auteur est fou, sinon il n'écrirait pas, il ferait autre chose.

4 commentaires:

  1. Le droit de l'auteur sur ses personnages est terrifiant : vie ou mort. :)

    Heureusement que le pouvoir de l'auteur permet de redonner la vie aussi.

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  2. Je ne suis pas sûre que je puisse causer de droit en ce qui concerne ma plume, car souvent ce sont les personnages qui me mènent par le bout du nez, mais cette fois-ci j'ai bel et bien l'intention de faire valoir mon droit d'auteur à décider du sort de Pamphile !! ;-)

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  3. Il faut un peu de folie pour rendre la vie plus douce... La raison est quelque chose de lassant... Et puis, ne dit-on pas "je t'aime à la folie?"

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  4. Je suis comme toi ma chère Tilleul, j'aime la folie pourvue qu'elle soit douce, mon truc à moi ce sont les doux dingues. Quand à la raison, l'intelligence cérébrale non couplée avec celle du coeur est trop froide pour être bonne conseillère, mais le coeur s'il est seul à s'échaffer ne me parait guère valloir mieux à mon sens (qui est toujours aussi rarement le sens commun :-D), avec le temps vraiment, les justes milieux me plaisent mieux... pourvu qu'ils soient un tantinet farfelu ! Le farfulisme : le sel et les épices de la vie, parce que trop fade, c'est trop fade !

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