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jeudi 2 août 2012

Phénomène aux oubliettes. De qui parle-je ?

Ma libraire est en vacances. Alors, je suis allée, mais non pas à la fnac (faut quand même pas exagérer, une fois, je suis allée là-bas demander un conseil pour un polar et ils m'ont dit d'acheter un guide à trois euros ! Fichtre, on est libraire ou on est commercial ! Déjà qu'il faut y aller pour les CD, ça suffire, non mais).
Non, je suis allée au furet du Nord (bien que je déteste les furets en général et aussi en particulier, surtout depuis que l'un des individus de cette race bouffeuse de cervelle à casser le crâne de mon adorable lapin bélier nain allemand de 4 kilos : on est nain ou on ne l'est pas) pour aller tenter de quérir un ou deux exemplaires du seul auteur de roman policier qui me fait pisser dans mon jean et m'écarquiller les mirettes et pas parce que j'aurais les foies blancs. Non, je me tords de rire et je suis ébahie par sa verve cousue aux petits oignons (ce qui n'est pas donné à tous le monde (essayer donc de faire de tenir trois phrase avec des eaux ou des germes d'oignons !! Coudre un texte de fil blanc, de fil au chinois, ça c'est à la porter de tous les auteurs, y'en a même qui se contentent de faufiler à la filasse fluo, sans recoudre à petits points derrière et sans défaufiler, on tente de porter le truc une fois et les coutures lâchent.
Ouais je suis dure, c'est pour ça que j'ai arrêté la critique littéraire après un seul coup d'essai, j'aurais menti par gentillesse (lâcheté, pitié au choix), juste pour ne pas démonter un écrit-vain qui aurait mieux fait d'être shampouineur pour moquette en alpaga dans un pays ou ce métier serait interdit pour végétarisme ou vendeur de marteaux et de faucilles en plastique et de bikinis à des touristes en goguettes dans le désert sibérien (et non, je ne fais pas allusion à Hergé et à son Oliveira de Figueira. Cherchez encore, ou pas : y'a rien à gagner si ce n'est un soulèvement de mon bitos imaginaire, accompagné d'un sifflement significatif et tout aussi virtuel (je ne sais pas siffler de la sorte)).. 

Bref, je cherchais à la demi librairie (pas complétement commerciale mais pas vraiment conseilleuse non, plus, un magasin bâtard entre le pépin de raisin et le grain de figue) quelques exemplaires de l'auteur à la verve généreuse et rien, non rien. Comme je suis du genre têtue, j'insiste, sans demander conseil à un commercial en stage qui doit être du genre à croire que Georges Sand est un mec de toute façon, et je finis par en dégoter quelques exemplaires égarés dans un présentoir où le bonhomme était relégué à côté de Simenon.

C'est là que je me suis dit que le roman de gare populaire, c'était plus ce que c'était, ce que j'affirme avec aplomb, sans savoir ce que ça a bien pu être un jour.

6 commentaires:

  1. Je pense à cet auteur qui pratiquait les néologismes, les calembours, la contrepèterie, la catachrèse, les tropes et autres synecdoques .... J'ai bon ???

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    1. Voui, soulèvement de chapeau et sifflage comme sus cités ma toute chère !!

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    1. Yeap !! Soulèvement de bitos et sifflage en bonne et dûe forme, m'dame de Karamel ;-)

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  3. Tu achètes encore des CD ?!? ;)
    +1 pour S.A. :)

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    1. Eh oui, j'achète encore des CD !!
      Tu as gagné ton salut chapelier et son sifflement itou.

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