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vendredi 24 août 2012

Et puis rêver...

Pour ceux qui me lisent depuis longtemps et qui savent que les cauchemars ont raccourcis mes nuits de frayeurs à surmonter, d'angoisses à assassiner et de sueurs chaudes et froides, Et puis rêver est un titre, j'imagine qui prendra tout son sens.

Je n'ai jamais raconté mes cauchemars, je préférais les démonter, les réduire en pièces et les mettre dans la cheminée, leurs cendres ont nourri mes histoires, je leur en suis même reconnaissante, mais peut-être bien que je partagerai mes rêves... Peut-être bien, je vais essayer pour voir :

Dans un atelier aussi haut qu'une cathédrale, un homme d'une petite quarantaine regardait dormir une femme sur un sofa coloré, elle avait un air apaisé. Lui, dans un coin sombre, souriait avec une telle sincérité que tout son être irradiait.
Elle a ouvert les yeux et regardé le chat se rouler dans la lumière que laissait traverser l'immense verrière. Elle a souri, elle aussi. Puis, après s'être étirée avec lenteur, elle s'est levée, le chat est venu se frotter à elle, elle lui a fait une caresse en lui disant je ne sais quoi, avant d'aller se frotter à son tour à cet homme qui n'avait cessé de la regarder, heureux.

Et c'était un si bel amour, si calme et si serein, si intense que j'ai dormi heureuse de ce rêve que je n'avais ni à chasser, ni à démonter... Je ne sais si mes mots illustreront mon bonheur de les voir ainsi, si heureux et épanouis, je ne sais si je vous communiquerai par ces simples phrases l'apaisement dans lequel je me suis réveillée, mais j'ai eu envie de vous le raconter, au cas où... On ne sait jamais !

10 commentaires:

  1. Ben voilà, elle est pas belle la vie ?

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  2. Un rêve où on se sent bien... c'est un vrai rêve. Te voilà en route pour des nuits étoilées peuplées d'histoires magnifiques...

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    1. Je l'espère ma chère Tilleul, je prendrais bien de telles habitudes !!

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  3. Ah les rêves-refuges. On en sort si bien qu'on n'a pas envie de se lever. En as-tu reconnu les protagonistes ?

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    1. pas refuges, j'ai écrit des histoires refuges, mais ce rêve là, m'est tombé dessus comme ça... Oh, ben y'avait pas de protagonistes dans mon rêve (je te taquine, je n'aime pas ce mot qui me rapelle les cours de langues, je n'aimais pas les cours de langues, aujourd'hui j'ia bien envie de m'y mettre mais pas en version scolaire)... Les visages étaient un peu comme dans le poème de Verlaine Mon rêve familier
      "je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
      Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
      Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend". Sauf que là, c'était un couple qui métait à la fois familier et étranger. Je ne saurais comment l'exprimer en réalité... Nouin ? ni tout à fait oui, ni tout à fait non, mais après avoir causé de Verlaine, t'avoueras que nouin, ça le fait pas :-)

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  4. Le bonheur est difficile à exprimer, à dire, à raconter.
    Avec un joli rêve porteur de bonheur tu t'en sors très bien.

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    1. Oh ben merci ma chère Berthoise !
      En fait, c'est tout à fait ça, le bonheur est difficile à dire, à raconter, le bonheur se voit sur les visages mais le décrire...
      Je balbutie...
      Je me souviens il y a huit ans je le cherchais dans les livres et soit c'était cucul la praline et je m'ennuyais, soit il était comme absent et imperceptible... Je me susi mise à lire des albums jeunesses pur en toruver un brin Le bonheur n'est pas fil conducteur en livre ou rarement faut croire...

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  5. Hauteur, clarté, amour, bonheur, sérénité dans ce si beau rêve !!! Je t'en souhaite encore tout plein des comme ça !!!
    Bisous, bisous !!!

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    1. Moi aussi, j'en berux bien d'autres !! Je t'embrasse itou.

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